Ostéopathie structurelle
La consultation en ostéopathie débute par un interrogatoire sur les antécédents et se poursuit par des mobilisations et des tests qui vont mettre à jour la chaîne lésionnelle incluant parfois des lésions jusqu’ici silencieuses, et les compensations adoptées. La correction s’effectue avec des techniques manipulatives précises. Tout au long du traitement le patient est mobilisé dans différentes positions et chaque restriction de mouvement est traitée dès sa rencontre.
Le traitement a une durée approximative d’une heure et ce à raison d’une fois semaine . Une à huit séances seront nécessaires selon l’atteinte. À la fin du traitement, le patient ressent une grande fatigue et un bien-être, il ne peut plus situé la douleur. C’est l’effet recherché. Une possibilité de douleur demeure potentielle pour les 24 à 72 heures suivant le traitement, ensuite l’autocorrection commence à s’effectuer. Le retour de la douleur signe la nécessité d’une autre rencontre.
Nous avons inclus les principes de l’ostéopathie structurelle pour une compréhension plus approfondie. La théorie du Pr Irvin Korrh définit précisément l’ostéopathie structurelle et son action.
Ostéophatie viscérale
L’ostéopathie est l’art de provoquer une autocorrection de l’organisme, la manipulation viscérale est l’un de ces moyens. La philosophie de l’ostéopathie viscérale démontre la motilité et la mobilité des organes en des axes et des amplitudes précis. La motilité viscérale est de 7 mouvements par minute. Elle est utilisée dans les problèmes d’ordre gastriques, constipation, diarrhée, problèmes des voies aériennes…. L’ostéopathe par des manipulations légères et spécifiques stimule les propres défenses de l’organisme. » En situation physiologique, un organe en bonne santé est mobile grâce aux séreuses qui l’entourent, aux fascias, aux ligaments et autres tissus souples et vivants qui le relient à l’ensemble de l’organisme : il glisse, bouge, vit, vibre, palpite, fonctionne dans son milieu.
Toute perte de mobilité, fixation, adhérence à une autre structure aussi infime soit-elle, signe la pathologie de l’organe, une modification de mouvement, répétée des milliard de fois, entraîne d’importants changements dans son immense chaîne de contiguïté. Les manipulations viscérales vont donc agir sur la mobilité et la motilité, sur la circulation des fluides, sur les spasmes sphinctériens et musculaires, sur les productions hormonales et chimiques, sur l’immunité loco-génerale et enfin sur le psychisme. Dans un premier temps l’action manipulatrice activera les réflexes d’axone uni-segmentaire comparable au stretch réflexe musculaire, qui gagneront ensuite d’autres segments, ces réflexes auront un rôle sur le tonus de l’organe et la sédation des spasmes. Les stimulis vont venir exciter toute la moelle, puis les différents centres cérébraux, en faisant relais dans la substance réticulée. Il en résulte les productions hormonales par le cerveau : endorphines, sérotonine, dopamine entre autres, ces hormones à leur viendront à leur tour stimuler d’autres centres hypothalamiques, hypophysaires, thyroïdiens ou surrénaliens faisant sécréter d’autres hormones comme l’adrénaline.
À l’heure actuelle il est admis que la synthèse de la sérotonine se fait probablement dans les tissus où on la trouve, et non dans un organe quelconque d’où elle serait transportée par le sang vers d’autres organes. En principe, plus la synthèse de la sérotonine augmente, plus l’activité des muscles lisses des parois des vaisseaux sanguins, des muscles lisses du tractus digestifs et des bronches est activée. Les manipulations viscérales augmentent donc le métabolisme tissulaire qui, lui-même doit accroître la production de sérotonine, qui elle-même stimule le métabolisme basal général. Cela engendre chez le patient des réactions importantes telles que : grande asthénie, céphalée, migraines, règles plus ou moins anarchiques, nausée, selles plus volumineuses…et le patient pourra lui-même allonger la liste. » (Manipulations viscérales 1, Barral-Mercier)
Ostéophatie crânienne
La philosophie de l’ostéopathie crânienne se définit par la notion de mobilité des os du crâne, ce sont des micro mouvements.. Le mouvement crânien se définit comme étant une onde, une vague pulsatile créée par la circulation du liquide céphalo-rachidien, dont le mouvement s’étant de la voûte crânienne jusqu’à la région sacrée via la moelle épinière. Normalement quatorze mouvements par minute sont ressentis par le traitant.
Les techniques manipulatives des os du crâne et de la face sont des techniques qui cherchent à induire ce mouvement et à en juger et apprécier la liberté. Ce type de techniques libère des affections telles que migraines, acouphène, sinusites, tension émotive, ….La libération des endorphines engendrée par ces mobilisations est aussi un outil essentiel dans le contrôle du stress et de la douleur.